Le 6-7 février, il y a eu un voyage agréable à Blidah, juste au sud d’Alger

 

Emma Zorn écrit : « Le chemin jusqu’à Blidah ne diffère pas vraiment du paysage de l’Europe du Sud.   De plus, nous qui avions beaucoup entendu parler de la beauté de Blidah, nous en étions un peu déçus.    Cela ne nous a pas empêché d’y passer deux journées bien sympathiques…  le premier soir nous avons visité quelques cafés musicales arabes où les musiciens étaient, contrairement à ici (Alger), des femmes.

 

  Bien entendu (?), les pires de ces femmes ( ……….)   se montraient non voilées, grosses, maquillées (peintes?) , de mon point de vue affreuses.   L’une d’elle était assez comique, quand elle avec une grimace (.....mouvements de la bouche ?) avec une apparente indifférence au monde chantait en « gueulant » une chanson fredonnée accompagnée par une musique assez monotone.   Nous ne comprenions pas un mot, mais les Arabes riaient et notre guide nous a expliqué que lecontenu de la chanson était assez indécent.   La musique est monotone, jouée sur des instruments en bois, et en quelque sorte hypnotisante et stimulante, constituant une preuve du tempérament du peuple qui pense être un mélange de calme et fanatisme. » (....)

 

A Blidah, ils ont participé à un enterrement musulman.

 

Emma Zorn et le Consul Freund ont versé un peu de terre sur la tombe et ont reçu "du pain et des figues,(................)  comme le groupe de quelques hommes religieux, accroupis dans un cercle et marmonnant des prières, pendant que la famille couvrait la tombe. "

Une seule aquarelle de Zorn est connue comme étant de Blidah.   Elle représente la façade d’une maison donnant sur une rue.   La lumière mélangée de soleil et de brûme  envoie des ombres distinctes sur la rue, tandis que l’architecture de la  maison est marquée de reflets blancs.   Un ciel d’un bleu vif forme une arche  (.....) au-dessus du toit.