René Louis DOYON

[1885-1966]

voir aussi http://gustave.jossot.free.fr/biographie.html

René-Louis Doyon est né à Blida

René-Louis Doyon dit Le Mandarin  est employé chez Eugène Figuière en 1913, avant d’ouvrir en 1917 une librairie, galerie de la Madeleine, qu’il transforme ensuite en maison d’édition en 1918. Son premier livre paraît en février 1919.
 En 1920, il fonde une revue, La Connaissance, qui, de 1923 à 1933, prend le nom de Livrets du Mandarin.
 Ses livres, bien imprimés et souvent illustrés, sont accompagnés de notes critiques de l’éditeur qui est un homme de grande culture. Sa maison  décline à partir de 1933.

Après le déclin de son entreprise, Doyon vit difficilement, tout en publiant, seul, les Livrets du Mandarin.

L’éditeur Robert Denoël  paraît l’apprécier « Je rencontre parfois Doyon et  nous parlons sur un ton amical », l’engage comme secrétaire général  et rachète son fond en 1937.

Leur collaboration semble marcher puisque Denoël  parle de lui  en termes flatteurs : » R.L.D. [Doyon] est un collaborateur actif, gentil, d’une intelligence, érudition, etc.... Il s’est bien installé et cela  marche. »
Denoël distribue les livres de
  La Connaissance
Doyon est licencié en 1938 « pour des raisons inconnues ».

 

Homme de grande culture, René Louis Doyon a laissé des biographies d’Isabelle Eberhardt, de Joséphine Péladan, de Jehan Rictus, des romans et des essais ainsi qu’un volume de souvenirs.

Mémoire d’homme, souvenirs irréguliers d’un écrivain qui ne l’est pas moins (La Connaissance, 1953).

Doyon (René-Louis). L'Enfant prodigue. 1929
Doyon (René-Louis). Géronte aux Assises. 1932

Doyon, René-Louis]. L'Horizon débridé. 1920
Doyon (René-Louis). Ombres dans la cathédrale. 1935

 

DOYON écrit sur Isabelle EBERHARDT

Articles sur Doyon

Son décés en novembre 1966

Doyon par Jules Roy

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