Qui étaient-ils? La ville de Blida a tenu à leur rendre hommage |
Voilà comment Théo Bruand d'Uzelle, responsable de la rubrique Questions/Réponses AFN-Collections nous le présente Maurice Miodon, mort pour la France à Querrien, au cours de l'opération Samwest 4 le 29 juillet 1944. Maurice Miodon est né le 21 avril 1922 à Cholet (Maine et Loire) Il a été mobilisé à Blida au début de l'année 1942 et fut a ffecté au 3ème RCA qui tenait garnison à Constantine.Jean Marie Miodon vient de me répondre par une longue lettre. que je pourrai vous faire suivre si cela vous intéresse. En voici certains extraits concernant Maurice : "Deux jours après je suis rentré à Blida, Maurice resté à Alger fait la connaissance d'un officier anglais le capitaine Mac Mallen, officier de l'Intelligence Service qu'il présente aux parents à Blida. Le 14 novembre, certainement avec l'aide de cet officier, il a eu l'occasion de partir en Angleterre. Mon seul regret est de ne pas avoir pu partir avec lui pour voir mon frère à Kamberley où il est incorporé dans les SAS (Spécial Air Service) créées par le colonel Bourgoin. Je suis dans l'impossibilité de voir mon frère soit disant en Ecosse alors qu'en réalité il a été parachuté sur la France Sans nouvelles de mon frère depuis le début de la campagne je reçois une lettre de notre mère me faisant savoir que Miquet (diminutif de Maurice) avait ètè tuè en Bretagne le 29 juillet 1944.. En nous rendant sur la tombe de Maurice, nous apprenons que Miquet avait rejoint le maquis de Rosporden où au cours d'une opèration, il avait rencontrè un officier anglais le major Ogden Smith et dècidè de faire èquipe ensemble avec le lieutenant Gèrard de Carvil. Au cours d'un accrochage avec les allemands dans la ferme Fiche, à court de munitions, mon frère et le major sont tués par les allemands. Deux jours après de Carville à son tour fut tué. La Municipalité de Guicriff décida de les inhumer dans une même sépulture. "
Quelques poèmes de Maurice MIODON
Cimetière de GUISCRIFF (Morbihan) |
Voici un extrait concernant Louis Sala: on peut lire la totalité de l'article: VIVRE LIBRE OU MOURIR http://beaucoudray.free.fr/glieresm.htm ....Ce Loulou - Louis Sala - il le connaît bien pour l'avoir eu sous ses ordres, pendant la campagne de France. Il a conservé le souvenir du frêle adolescent qui, en 1940, avait quitté Blida, sa ville natale, pour venir s'engager au 27e B.C.A. et qui, après l'armistice, a suivi ses chefs au maquis. Le garçon a, dès sa plus tendre enfance, pratiqué les pistes de Chréa. Aux Glières, il a donc été versé dans la section des éclaireurs-skieurs, où il a montré autant de courage et d'endurance que les plus chevronnés des guides savoyards. C'est aujourd'hui, à vingt-deux ans, un vétéran rompu à toutes les disciplines de la guérilla.. ......C'est là l'effectif du bataillon des Glières qui réunit des hommes d'âges, de formations, et de croyances aussi variées que Georges Vadot (Bernard), vingt-neuf ans, ancien garde mobile, et Gilbert Lacombe, quarante-sept ans, cheminot ; Lucien Cotterlaz-Renard (Papillon), propagandiste des « Cahiers du témoignage israélite de dix-neuf ans qui a juré de venger son frère déporté à Auschwitz ; Francis Fabre, cultivateur savoyard et André Guy, dit Chocolat, monteur électricien dans la banlieue parisienne; Louis Sala, le " Pied-Noir " et Marcel Hemm, venu tout droit de son Alsace natale....... ......" En fin de soirée, à la Belle-Inconnue, près de Thônes, deux éclaireurs-skieurs, Quétand et Sala, partent devant nous pour baliser le cheminement que nous emprunterons. Un rendez-vous a été fixé, mais nous les attendrons en vain. Capturés les armes à la main par une patrouille allemande, ils seront fusillés le 30 mars à l'Isle........
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