........J'ai souvenir de l'arroseuse municipale, c'était un camion mais il est possible qu'avant ce devait être une citerne tirée par des chevaux. Moi aussi, je me souviens d'un camion qui passait le soir et le matin. Il avait des gicleurs sur les côtés à l'avant à hauteur du pare choc et ils les actionnaient ou pas selon la présence de personnes ou de voitures sur les côtés. L'odeur de "terre mouillée" qui se dégageait ensuite signalait son passage. Le rafraîchissement était très symbolique. Effectivement je me souviens de cette arroseuse mais sans image précise ; par contre j'ai toujours aimé, comme toi, l'odeur de la terre mouillée même après les orages. Oh ! oui alors que je m'en souviens.Je ne me souviens
pas de la citerne tirée par des chevaux, mais je me souviens très bien du
camion. Notre jeu préféré à ce moment là, était de courir et sauter par dessus le
jet. Le plus souvent c'était devant le lycée Duveyrier en rentrant à la maison.
Si
ça marchait pas, et bien on avait les pieds trempés.
Oui, je me souviens de l'arroseuse municipale qu'on attendait avec impatience
les jours de canicule pour courrir se faire asperger les jambes.Cette odeur qui se dégageait, je l'ai encore dans le nez. Et l'été ici quand il tombe quelques gouttes sur la terre bien sêche ce souvenir me revient. La citerne municipale, ah !
que voila un sacré souvenir. Qui n'a pas pris à la
course ce véhicule "magique", qui ne dispensait aucune fraîcheur d'ailleurs,
mais qui tassait bien la poussière durant les journées sirocco. Nous, avec Alain, nous le poursuivions (avec d'autres) d'aussi haut que nous
puissions le rencontrer vers la gendarmerie (prison) et en
descendant comme des fous dans ses jets d'eau, jusqu'à hauteur des H.L.M. où
nous le quittions. Puis lorsqu'il avait refait le plein à Montpensier, et qu'il
remontait par cette route pour rejoindre Blida, nous le raccompagnions jusqu'à ...ce que
nos parents nous rappellent à l'ordre. Des moments simples de bonheur pas
chers et sportifs,
qui interdisaient l'idée de l'obésité. |