Vous pouvez lire dans ce document un résumé des premières années d'activité de l'Hôpital Ducros de Blida.
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Hôpital DUCROS
Ducros est le nom du chirurgien qui faisait partie du combat de Méred avec le sergent Blandan le 11 avril 1842 |
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Dans sa monographie sur la paroisse de Blida, écrite en 1935, le chanoine A.VIAL décrit ainsi l'Hôpital DUCROS Blida possède un vaste hôpital militaire, où l'on peut soigner plus de 500 malades. Comme tous les hôpitaux de l'intérieur, cet établissement est ouvert aussi aux civils, qui y sont admis sur certificat dès médecins communaux. Il fut construit en 1840. Il comporte une chapelle, assez réduite et très mal meublée. Le mobilier primitif, sans doute plus complet, fut envoyé de Paris en 1856 ; mais le culte était pratiqué à l'hôpital, depuis 1846, avec un matériel prêté par l'église paroissiale. Tout se passait suivant le règlement du 1" avril 1831 sur le service des hôpitaux militaires. Une lettre de Monseigneur Lavigerie, du 27 avril 1875, notifie au curé de Blida que le titre d'aumônier auxiliaire est attribué à son vicaire, mais qu'il doit exercer ce ministère sous la direction et le contrôle du curé, aumônier titulaire. Il en était de même pour le service religieux de la garnison, et pour la messe militaire, qui devait se dire, autant que possible, à la caserne, dans une salle convenablement aménagée à cet effet. La messe militaire, depuis longtemps n'existe plus, et c'est évidemment très regrettable. Mais le clergé paroissial continue à pénétrer librement dans l'hôpital, où il donne les secours de la religion, non seulement aux soldats, mais encore aux civils venus de toute la région. Les funérailles, jadis, se faisaient uniquement à la chapelle de l'établissement, et l'on en partait directement pour le cimetière. Aujourd'hui, les civils peuvent avoir les funérailles à l'église, et cela arrive aussi pour les soldats, par exemple pour un infirmier mort en service, et que l'administration veut, pour ce fait, honorer de façon toute particulière. Les vicaires de Blida se sont toujours bien acquittés de leur ministère à l'hôpital, qui est d'ailleurs pour eux une excellente école vis-à-vis des malades.
Photographie antérieure à 1865 |
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Témoignage: Ma sœur était infirmière à l'hôpital DUCROS où elle a contracté la tuberculose et elle est décédée le 25 mai 1950 à l'age de 26 ans 2mois. A l'époque, je faisais mon service militaire à la caserne d'Orléans à Alger. Les autorités civiles et militaires lui ont rendu un hommage que je n'ai jamais oublié. Ils l'ont ramenée d'Alger à Blida et ont organisé une veillée avec une garde d'honneur à la chapelle de l'hôpital. Après le service religieux, son corps a été conduit de l'hôpital au cimetière dans un camion militaire. Encore aujourd'hui, 58 ans après je les en remercie. Je garde toujours en mémoire ces personnes. S.T Ci-contre le talon du versement de l'époque
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