DES PAVES DANS LA VILLE Tout commence là aussi par une polémique le 19 avril 1905. Le service des ponts et chaussées décide de paver la partie de la route nationale N°1 comprise entre la Place d'Armes et l'Avenue de la gare. Les travaux sont évalués à 65000F; l'adjudication aura lieu le 10 Mai, à quinze heures à la Préfecture. Certains y voient un avantage: disparition de la poussière dans cette artère si fréquentée; d'autres, et ils sont nombreux ceux qui possèdent un attelage, songent aux glissades des chevaux qui, infailliblement ne manqueront pas de se produire par temps de pluie, ou après le passage de l'arroseuse municipale sur cette chaussée en pente. |
Le pavage du Boulevard sera effectué et après plus de 40 ans disparaîtra en 1947 150000 pavés seront ainsi retirés de le rue Lamy. La mairie décide de les vendre sur la base de 10 fr l'unité jusqu'à 20000 et au dessus de cette quantité une diminution du prix. Finalement la vente est réalisée à la suite d'un marché de gré à gré avec les CFA sur la base de 6 fr l'unité |
Enlèvement des pavés de la rue Lamy en août 1947 |