SANTAMARIA
Ces 2 poèmes sont extraits du recueil " Les quatre saisons" publié en 1991 |
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Blida Ville des Roses
Chaque villa dans un bouquet de roses Voilà mon chez-moi, ma ville jolie! Un ciel toujours bleu qui donne aux joues roses Le teint heureux d'anges du paradis.
Blida, petite sœur d'Alger, Qu'il est doux de rêver En ton site enchanteur. Blida, de la gare au clocher, Tes chemins parfumés Ont uni bien des cœurs!
Tu es le repos de la capitale Et de sa cohue, D'où la jeunesse, pour ouvrir ton bal Accourt, éperdue Du désir de danser Sous ta voûte étoilée.
Les jours de la semaine, ou bien le dimanche, En robe de fête tu apparais. Tu es plus coquette qu'Alger la Blanche AU sein de ton immense roseraie.
Blida, petite sœur d'Alger, Tu prends au mois de mai Tout l'éclat d'une fleur. Blida, tes allées d'orangers Ajoutent à l'air léger Son cocktail de douceur
Tu es toujours l'âme de ma jeunesse, Source de l'émoi Qui accompagne les jours de tristesse Quand je pense à toi: Berceau démantelé De mon passé perdu. |
Nostalgie de Blida
En flânant sur les grands boulevards, à Paris, Un parfum de roses m'arrête. La petite marchande me sourit; Le cœur lourd, soudain, c'est bête, Je vois mon pays.
Un parfum de roses, C'est l'odeur de ma ville au printemps. De jolies joues roses, Me rappellent un amour de seize
ans. Fait vibrer tout mon être de joie. ça tourne, tourne et tourbillonne, Et mon âme rejoint Blida.
La micheline silencieuse vient à quai Au cœur de ma ville accueillante. La jeunesse se disperse en bouquets Sous les orangers qui chantent Autour de leurs nids
Un parfum de roses Entoure les murs blancs des maisons, Les fenêtres closes Sous le ciel radieux des saisons. Ce soir, en goguette, Chacun valse à la fête des fleurs. ça tourne, tourne dans ma tête, Combien triste est mon cœur! ça tourne tourne dans ma tête, Et mon âme rejoint Blida. |