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Publicité de 1936 |
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L'entreprise RICCI créée en 1853 emploie plus de 500 personnes au moment de la célébration de son centenaire. Ses activités, liées à la présence de l'eau, sont essentiellement regroupées le long de l'Avenue des Moulins. De nombreux bâtiments sont situés le long de l'oued El Khébir. On trouve successivement des moulins, les logements, les entrepots, d'autres moulins et la fabrique de pâtes. Il existe aussi, prés de la gare, des magasins généraux. En 1953, au moment du centenaire de la société une plaquette commémorative est éditée. Vous trouverez ci-dessous l'ensemble des illustrations de cette plaquette et des photos provenant d'autres sources. Le document lui-même est disponible ici. Merci à Daniel RICCI qui a bien voulu nous autoriser à publier cette plaquette. ***** On peut trouver sur le site Entreprises coloniales françaises en Algérie d'autres informations sur les Etablissements et la famille Ricci |
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Remise de médailles du travail X; Mme BELLINI Agnès (laborantine);X; Mlle Contanceau; X: X; X |
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Types de benne et de remorque servant au transport du blé |
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Quelques véhicules de livraison de pâtes alimentaires sur lesquels on pouvait lire: Klaxonez; RICCI bonne pâte vous laissera passer |
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Vestige d'un moulin indigène du XIX siècle acheté par A.RICCI. A doite le canal amenant l'eau qui fait tourner la meule |
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Les plansichters |
La fabrique de pâtes avant transformation (1936) |
La fabrique de pâtes après transformation Les presses automatiques à fabrication continue |
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Présécheur de pâtes longues Au second plan; le tunnel de séchage |
Etendeuse atomatique |
Tunnel de séchage automatique de pâtes longues |
La fabrication et le pliage "en flottes" des Vermicelles |
Le laboratoire Appareils pour la détermination des caractéristiques organoleptiques des pâtes alimentaires |
Fabrication des pâtes du type "Boulogne" |
Turbines hydrauliques (250cv) et leur alternateur |
Chaudières type Vernon équipées de brûleurs Pillard |
Souvenir: Dans les années 1850, un de mes arrières grands- pères arrive à Blida, venant d’Altea : il se marie en 1868 , et il est meunier ! Mon grand-père naît en 1881, Faubourg Bab El Rabba, qui deviendra l’Avenue des Moulins: il sera meunier lui aussi. Le moulin dans lequel il travaille appartient d’abord à la famille Giraud, puis la famille Bensaïd . Les établissements Ricci en font l’acquisition , et ce quelque temps avant la mort prématurée de ce grand-père en 1943 (année de ma naissance) Mes grands parents ont habité cette maison, ce petit chemin menant au moulin , ma mère y est née, son frère et ses sœurs aussi : ma grand’mère y a vécu jusqu’en 1962. Maman raconte qu’ils avaient été parmi les premiers habitants de Blida à avoir l’électricité, grâce au moulin ! Les lumières restaient allumées la journée, si elles faiblissaient, elles étaient la preuve d’un mauvais fonctionnement et le père allait vite se rendre compte de ce qui se passait au moulin ! Dans les années 1915/1920, les promeneurs s’arrêtaient , intrigués par ces maisons éclairées, alors que beaucoup d’entr’eux travaillaient encore le soir à la bougie J’ai toujours entendu les vieux arabes dire à ma grand’mère « bonjour madame Michel » , la saluant du prénom du grand-père. Ma grand’mère d’ailleurs disait avoir vu passer ‘ Mr Paul’, quand elle voyait Mr Ricci , ou elle citait ‘ Mme Maurice’ Je n’ai jamais entendu parler de loyer , je pense que , même après la mort de son mari, notre grand’mère est restée chez elle, logée gratuitement.M.P
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LES CEREMONIES DU CENTENAIRE |
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de gauche à droite: Paul Ricci, Mlle Cotenceau, doyenne des employèes, Mr M.Ricci, Mme Olive, Mr Rigaud, directeur |
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Fac-similé de l'allocution prononcée par Mr Baaziz Mohamed ben Mohamed, ouvrier aux Etablissements Ricci à l'occasion de leur Centenaire |
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Monsieur et Madame Ricci En ce mois de juin 1954 où les établissements ont voulu honorer le centenaire, nous avons la fierté d'assister à cette fête organisée par les fondateurs et les bienfaiteurs de cet établissement. Nous sommes trés satisfaits d'avoir au milieu du personnel Mr et Mme RICCI comme un père et une mère au milieu de ses enfants. Nous souhaitons à ces deux généreux une longue vie pour fêter leurs centenaires de leurs existances. Il est de notre devoir en terminant de crier Vive Ricci Vive l'Algérie Vive la france Baaziz , ouvrier des Etablissements |
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COMMEMORATION OFFICIELLE DU CENTENAIRE Chambre de Commerce d'Alger Séance du 3 Juin 1954
Communication de M. le Président Schiaffino J’ai assisté samedi dernier après-midi à la dernière visite organisée par les Etablissements RICCI dans le cycle des manifestations qui ont marqué le centenaire de leur fondation. Je pense, mes chers collègues, et ceux d'entre vous qui ont eu l'occasion de prendre part à ces manifestations le pensent aussi j'en suis certain, qu'elles étaient nécessaires, car elles ont permis à de nombreux représentants de tous les milieux qui s'intéressent à l'économie algérienne, ou mieux à l’Algérie, de se rendre compte des résultats que peuvent donner la persévérance dans l'effort et l'intelligence dans la conception. Je n’insisterai pas sur l’aspect extrêmement instructif de cette visite, qui nous a permis de constater ce qu'est une industrie typiquement algérienne, équipée de la façon la plus moderne : la presse en a donné les comptes rendus détaillés auxquels il vous suffira de vous reporter. Mais je pense par contre que notre compagnie, qui a pour privilège de compter parmi ses membres le chef de cette belle entreprise se doit de rappeler ses grands mérites et ceux de sa famille. Laissez-moi pour cela retracer brièvement l'histoire des Etablissements RICCI, inséparable de l'action efficace et généreuse de cette famille au service de la région blidéenne, de l'Algérie et par conséquent de la France. » Suit cet exposé dont nous avons dans les pages précédentes relaté avec quelques détails les nombreux et successifs événements de leur existence. « Telles sont, brièvement esquissées, les principales étapes d'une œuvre centenaire. Est-il besoin d'insister sur les bienfaits qu accompagnent cette oeuvre sur le plan humain, sur les réalisations sociales quelle a engendrées. Elles n'étonnent pas d'ailleurs de la part d une famille qui, malgré des tâches professionnelles absorbantes, a toujours eu de l’intérêt général un sens suffisamment élevé pour ne reculer devant aucun des devoirs auxquels n'a jamais cessé de l'appeler l'affectueuse confiance de ses concitoyens. Hier le regretté M. Gaston RICCI représentait la région blidéenne à la Chambre des Députés. A la tête de la Municipalité de Blida, il lui fut possible pendant des années d'agir pour le plus grand, bien d'une ville à laquelle tant de liens l'attachaient. Aujourd'hui, au Conseil Général, M. Paul RICCI est le bon représentant de cette même circonscription. Il est enfin, mes chers collègues, infiniment agréable au Président de la Chambre de Commerce d'Alger de rappeler que M. Maurice RICCI est membre de notre compagnie depuis 1932. Voici 22 ans qu'il met son mandat consulaire au service des intérêts économiques et particulièrement des commerçants, des industriels et aussi, il faut le dire, des agriculteurs de la Mitidja. Vous serez certainement unanimes à lui exprimer avec moi nos affectueux remerciements et à rendre un très légitime hommage à l'action de la famille RICCI qui occupe une place de choix parmi les bâtisseurs de l'Algérie. » (La Chambre de Commerce unanime se rallie aux paroles de son Président)
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Les fontaines RICCI - Place Franchet Despérey |
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Foire d'Alger 04/1933
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